Enseignant-chercheur et tuteur au département de sciences sociales, l’essentiel de mes enseignements à l’Ecole normale supérieure se déroule dans ce cadre.
Mais je suis aussi membre de l’équipe pédagogique du Master d’histoire transnationale (ENS/Ecole Nationale des Chartes, https://www.histoire.ens.fr/-master-.html), et je donne donc plusieurs cours et dirige des recherches dans le cadre de ce master.
J’enseigne par ailleurs depuis plusieurs années dans le cadre du CPES de PSL, que j’ai contribué à fonder en 2012. J’y enseigne l’histoire économique globale de l’Europe et l’histoire de la première mondialisation, en 2e et en 3 e années.
Convaincu que l’enseignement est d’autant plus efficace que les étudiants participent activement à la construction de leurs connaissances et de leurs capacités, individuellement et collectivement, j’organise tous mes cours selon le principe de la classe inversée, et je réserve une part essentielle de chacune de leurs séances au travail en commun sur les manuels, les textes de recherche et les documents historiques donnés à travailler en amont.
Les enseignements que je donne sont de trois types :
Deux cours d’initiation (niveau L2 et L3/M0) dans le cadre du CPES de PSL, un cours de tronc commun dans le cadre de l’année SOCle du département de sciences sociales, un cours de tronc commun dans le cadre dans le cadre du Master d’histoire transnationale.
Dans le cadre du Département de sciences sociales :
S1, 24h, 6 ECTS et S2, 24h, 6ECTS.
Les mardis, de 14h à 16h.
Jourdan, salle R3-46.
Premier cours : le 20 septembre.
Ce cours d’initiation s’adresse à tous les étudiants intéressés, sans pré-requis. Il vise à introduire aux sciences sociales de la mondialisation, un continent entier d’études en sociologie, en science politique, en anthropologie, en économie et en géographie, selon lesquelles notre monde est dorénavant global, c’est-à-dire unifié par un réseau dense d’interconnexions de tous ordres qui transforment en profondeur les conditions de la vie des sociétés. Et à société globale sciences sociales nouvelles : depuis les années 1970 s’est largement imposée l’idée que toutes les sciences sociales devaient connaître un tournant global, qui impliquait à la fois une redéfinition de leurs objectifs, une réorientation de leurs méthodes et une réorganisation de leur géopolitique.L’enjeu de ce cours est de donner un aperçu général de cette vaste et riche bibliographie, mais aussi de la mettre en discussion et en tension avec ce que dit la discipline historique de ces mêmes sujets. L’histoire a en effet connu aussi, au cours des trois décennies précédentes, une forme de "tournant global", en partie lié à la poussée des sciences sociales du global, mais aussi, comme pour elles d’ailleurs, à la pression des discours politiques contemporains sur la radicale nouveauté de notre époque et ce que cette révolution de la "mondialisation" impliquerait. Or le moins qu’on puisse dire est que l’histoire globale, qui implique aussi inévitablement une histoire de la mondialisation, interroge radicalement le grand récit présentiste des sciences sociales, selon lesquelles nous serions maintenant dans un monde global.Il s’agira donc, par cette initiation croisée aux sciences sociales globales et à l’histoire de la mondialisation, de poser la question : dans quel temps sommes-nous ?
Attention : ce cours est doublement semestriel. Sa logique se déploie sur l’année entière, sur 24 séances. Mais il est fractionnable en deux semestres, et il est parfaitement possible de suivre le premier semestre et pas le second, ou le second sans le premier. Mais l’idéal est évidemment de suivre les deux !
Validation : assiduité, lecture critique des textes et présentations orales.
Dans le cadre du CPES :
L’Etat, le marché et la globalisation : la "Première mondialisation" (Cours CPES L3 S1). S1, 6 ECTS. Fondé sur l’alternance de séances "fondamentales", consacrées à un travail de récapitulation de manuels lus en amont par les étudiants, et de séances "recherches", consacrées à la lecture critique d’articles de recherche ou à la présentation d’exposés thématiques, ce cours a plusieurs objectifs :
15 séances de 2h, 6 ECTS. Ce cours a lieu les vendredis après midi, de 13h30 à 15h30, au 48 boulevard Jourdan, Bâtiment Logos, salle 1. Validation : assiduité obligatoire, exercices réguliers.
Les sciences sociales : un « tournant global » ? S2, 1,5 ECTS
Ce cours propose aux étudiants du Master d’histoire transnationale de s’initier au "tournant global" vu des sciences sociales cousines de l’histoire (sociologie, anthropologie, économie, géographie, sciences politiques, droit). Il s’agit de présenter, de manière à la fois surplombante et à partir de cas d’étude concrets, ce que le « tournant global des sciences sociales » (selon la formule d’Alain Caillé et Stéphane Dufoix) a pu modifier, transformer, réorienter ou confirmer des conditions de la recherche dans ces disciplines, pour comprendre aussi quel rôle ce "tournant" a eu dans les transformations récentes de la pratique historienne, qu’il s’agisse d’histoire transnationale, d’histoire globale, d’histoire mondiale ou d’histoire connectée. Fondé sur un syllabus de textes issus de cinq de ces disciplines, le cours se fonde sur une lecture et une présentation en groupe des textes prévus, et sur une discussion intensive de cette présentation avec les autres étudiants et le professeur.
6 séances de 2h, un lundi sur deux, de 14h à 16h, à partir du 20 janvier, salle d’histoire, 45 rue d’Ulm. VALIDATION : Notes de lecture, synthèse de fin de séquence.
Je co-anime par ailleurs trois séminaires de recherche :
Histoire transnationale, histoire globale. Actualités de la recherche, qui est un séminaire de l’Institut d’histoire moderne et contemporaine, et sert aussi d’appui recherche au Master d’histoire transnationale.
https://histoire.ens.fr/l-histoire-transnationale-et-globale-actualites-de-la-recherche.html