Ethnographie et outils numériques (formations ArchEthno)

Florence Weber, ENS, avec Jose Sastre

S1 et S2, 3 ECTS

La prochaine formation a lieu à Jourdan du 15 au 17 mai 2023, salle P004

lundi 15 mai 10h-11h : introduction, par Florence Weber (en visio)

11h-18h : travaux pratiques sous la supervision de Jose Sastre

mardi 16 mai 10h-12h30 : travail sur des données d’enquête collective (La Souterraine) avec Florence, Amandine Reist et Jose

14h-18h : travaux pratiques sous la supervision de Jose

mercredi 17 mai 9h-12h : travail sur des données d’enquête collective (Territoires et mobilités des précaires à Nanterre et à Paris) avec Florence et Jose

14h-18h : travaux pratiques sous la supervision de Jose

Le cours est ouvert sans limite de places. La validation s’effectue par le rendu au jour le jour des exercices et documents permettant l’édition de matériaux et de données dotés de différents niveaux de confidentialité (mutualisation des données d’une recherche collective, soumission d’un Data paper à une revue scientifique, évaluation d’un mémoire universitaire de la licence à la thèse, ouverture sur autorisation...). Les étudiants pourront apporter leurs matériaux, à condition d’en préparer un premier inventaire.

ArchEthno est un outil de production du classement de ses propres matériaux d’enquête, qui suggère des solutions existantes et qui aide à inventer ses propres solutions. Le cours montre comment cet outil est adapté à différents usages : dépôt des matériaux confidentiels des thèses soutenues ; mutualisation des matériaux au moment de leur collecte ; transformation de ces matériaux en données de la recherche scientifique dans différentes disciplines. La formation insiste sur l’éthique de la recherche (contrôle ex ante et ex post du plagiat et du vol de données) et sur le respect du Code civil (diffamation, privacy, identité psychique) lors de l’ouverture des matériaux et de la publication des données et des résultats de la recherche. Il insiste sur les différents niveaux de responsabilité juridique : étudiants, enseignants, chercheurs, personnels précaires ; établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche ; personnes autorisées à consulter ou à moissonner ces matériaux et ces données.

Il permet plus précisément de :

- découper en séquences (plus petites unités documentaires pertinentes) le journal de l’enquête et ses matériaux associés (observations, entretiens, photographies, documents récoltés) ;

- construire des données (plus petites unités permettant de répondre à une question scientifique) ;

- après le traitement final de ces données, organiser une discussion entre toutes les personnes concernées pour associer un type d’autorisation de consultation à chacune des unités documentaires de la base ainsi constituée.